Nouvelle tendance : les jardins naturalisés au Québec
08/10/2024

Nouvelle tendance : les jardins naturalisés au Québec

Avez-vous remarqué que la pelouse verte de votre voisin a été remplacée par un jardin sauvage ? Ne vous trompez pas, il ne s’agit pas de négligence, mais bien d’un jardin naturalisé qui met en valeur les plantes indigènes et la biodiversité. Une tendance de fond est en train de naître. Explication.

Un mouvement de fond pour la naturalisation des jardins

Un mouvement de fond prend de plus en plus d’importance au Canada et notamment au Québec avec la naturalisation des jardins. L’objectif est de transformer les espaces verts, comme nos jardins et parcs, en un environnement naturel composé de plantes indigènes(1) et ainsi favoriser la biodiversité.

Initié formellement en 2017 par le programme “In the Zone”, ce projet visait à répondre aux enjeux du changement climatique et de la perte de la biodiversité. WWF-Canada et Carolinian Canada Coalition, deux ONG canadiennes dont l'objet est la défense de l’environnement, ont mis en place ce programme pour créer des espaces verts écologiques afin de soutenir les habitats naturels et ralentir la disparition des plantes locales.

jardin naturalisé

Un exemple de jardin naturalisé au Québec, où la biodiversité est favorisée par l'utilisation de plantes indigènes, créant un équilibre naturel avec des espaces de vie extérieurs modernes.

Renaturalisation des sols et biodiversité

Ainsi, l’idée est de remplacer les pelouses et gazons aseptisés par des jardins composés de plantes locales et de favoriser l'écosystème des pollinisateurs comme les abeilles et les papillons.

Plusieurs villes au Québec se sont inspirées de ce programme pour créer des initiatives communautaires, favoriser la vente de plantes indigènes dans les jardineries et également interdire l’usage des pesticides pour l’entretien des pelouses. Dans les faits, le “rewilding”, soit la renaturalisation des sols, a été propulsé par la vague des jardins communautaires qui ont remplacé les traditionnelles pelouses par des espaces verts composés de fleurs et d’arbustes locaux adaptés au climat de la région.

Derrière, ce sont des enjeux cruciaux comme la conservation de l’eau, l’enrichissement des sols et la préservation des espèces en déclin (comme les abeilles) qui se jouent au quotidien.

L’impact de la crise du COVID-19

La crise du COVID-19 est venue accélérer le mouvement. Le confinement à domicile a provoqué un véritable engouement pour le jardinage, perçu comme un véritable remède pour lutter contre le stress et favoriser sa santé mentale.

Depuis, des personnalités comme Lorraine Johnson(2), pionnière du mouvement de renaturalisation des espaces verts et auteure de nombreux ouvrages sur le sujet, ont contribué à populariser cette nouvelle tendance.

Un marché en croissance

Ainsi, depuis 2021, le marché des ventes de plantes indigènes et des jardins durables est en pleine croissance au Canada. Selon Statistique Canada, le volume de ventes annuel représente près de 5 milliards de dollars et est en croissance de 10 % par année.

Aujourd’hui, beaucoup d'adeptes de la naturalisation des jardins transforment leur gazon vert en un espace naturel où cohabitent de nombreuses plantes ordonnées par la nature. Les jardins deviennent des îlots naturels, comme ceux que l’on voit à la campagne. Les effets de calme, de plénitude, d’équilibre et de zen sont au rendez-vous. Votre maison et jardin prennent une autre dimension, très proche de ce que l’on ressent lorsque nous allons passer une fin de semaine dans un chalet.

Les pergolas bioclimatiques : un complément idéal

Les pergolas bioclimatiques s’accordent parfaitement bien avec les jardins naturalisés. Elles permettent d’introduire un confort moderne tout en respectant l’équilibre esthétique naturel des plantes indigènes(1) et de la biodiversité.

La structure en aluminium résistante aux intempéries demande peu d’entretien et s’harmonise parfaitement à l’ordonnancement naturel des jardins naturalisés. De plus, elle offre un espace de vie confortable à l’extérieur pour profiter de son jardin. Ses lames orientables permettent d’adapter l’exposition de la lumière naturelle selon ses besoins.

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(1) Plantes indigènes : plantes originaires de votre région, adaptées à votre sol, au climat et à la pluie. Elles favorisent également l’écosystème des pollinisateurs.

(2) Lorraine Johnson : "The New Ontario Naturalized Garden" (1995) ; "City Farmer: Adventures in Urban Food Growing" (2010) ; "100 Easy-to-Grow Native Plants" (2017).